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Vasarely, la tête dans les étoiles

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Vasarely, la tête dans les étoiles

La fondation Vasarely dédiée à l’inventeur de l’op art avec son centre architectonique installé sur les hauteurs d’Aix-en-Provence a fait jadis couler beaucoup d’encre judiciaire. Gardien du patrimoine artistique en tant qu’actuel président de la fondation, Pierre Vasarely, petit-fils et légataire universel du plasticien, multiplie les expositions. Rencontre

Quel regard portez-vous sur Victor Vasarely ?

Pierre Vasarely : C’est d’abord mon grand-père, que j’ai très bien connu jusqu’à mes 37 ans et qui était profondément généreux. Il a laissé derrière lui 60 ans de travail, avec une quinzaine de périodes différentes entre 1930 et 1992, dernière année de création. C’était un artiste très complet, capable de faire de très beaux portraits, des nus et même des paysages, chose que l’on ne connaît pas forcément de lui. Il était doué dès son jeune âge : à quatre ans, il s’illustrait déjà dans la maison familiale avec ses premiers dessins sur les vitres animées par de la buée qu’il s’amusait à souffler.

Il a quitté la Hongrie pour faire carrière en France ?

P.V. : Oui, il a quitté sa Hongrie natale en 1930 après un passage déterminant à l’Atelier hongrois fondé par Sándor Bortnyik, qui était en quelque sorte le centre d’études du Bauhaus de Budapest. C’est à partir de cette période qu’il va montrer l’étendue de son talent, en commençant comme graphiste entre 1930 et 1939, où ses créations pour des campagnes de publicité (Lesieur, les vins Nicolas, Air France, SNCF…) portent les germes de ce qu’il va faire en tant qu’artiste. Il va être encensé par l’ouvrage d’un Américain publié en 1940, Vasarely inconnu, où il raconte l’existence à Paris d’un artiste hongrois extrêmement talentueux.

Cela va contribuer à sa jeune notoriété. C’est rare, un artiste de cette envergure qui exerce un métier alimentaire…

P.V. : Pour lui, ce sera un premier métier, qui va lui permettre de vivre et de poursuivre parallèlement ses recherches. C’est un aspect très important de son parcours car il suit les préceptes de Sandor Bortnyik qui prône une certaine indépendance économique des artistes par le travail alimentaire : « Travaillez pour pouvoir vous acheter vos toiles, vos pigments, etc. » Un principe de vie fondamental. C’était un immense…

 

Interview complète à retrouver dans le n°1 d’OniriQ

 

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