L’Italie chante et enchante. Elle mixe les airs d’opéra de la Scala et les chants des gondoliers de Venise dans la même ferveur, elle s’échappe sur une Vespa comme elle s’évade en Ferrari, elle habille la jeune lycéenne dans la simplicité comme la star dans la sublimité d’un créateur inspiré, elle se peint comme la Renaissance magnifique d’un Michelangelo, d’un Raphaël, ou la contemporanéité inventive d’un Hani Badawi Leo, elle se déguste comme un osso buco ou des pâtes à la puttanesca, se boit comme un barolo, pétille comme un prosecco lumineux… L’Italie se vit intensément. La villa Cagni Troubetzkoy aussi. Sur les pentes abruptes de Blevio, au cœur de la Lombardie, à quelques minutes de Como (Côme) et une petite heure de l’aéroport de Milan-Malpensa, la villa surgit au détour d’un virage.

On juge déjà de sa situation idéale, juste en face de la villa d’Este sans pour autant mesurer pleinement sa grandeur, sa beauté. Il faut passer devant, en Riva bien sûr, pour commencer à contempler un domaine unique et merveilleux, niché sur une petite péninsule et accroché à une paroi verticale qui dévale le lac en une pente abrupte de quatre-vingt mètres de haut. Tout en bas, la villa Grande, pleine de caractère, avec sa façade d’un jaune doux, ses beaux toits couverts de pierres plates (les piodes caractéristiques de la région) aux nuances de gris et d’ocre, sa tour, ses balcons. Le regard s’arrête sur ses décrochés majestueux, remonte se perdre dans la végétation luxuriante, découvre à droite la Serra tout en baies vitrées, la Torre, la Grotta ; à gauche la Chiesa et le tennis, mais surtout la structure de l’ascenseur tout à fait unique qui surplombe le domaine sur plus de 70 mètres et lui offre toute sa singularité. Soudainement visible donc, et pourtant toujours pleine de mystères, la villa interroge par son éclectisme, sa diversité, sa beauté. Elle n’a pas encore donné toutes ses réponses.

Il était une fois… la Villa

Un endroit féerique se raconte comme un conte… de fées ! Il était donc une fois un prince russe, Alexander Vasilevitch Troubetzkoy, qui souhaitait offrir à sa femme, Marie-Eugénie Gilbert de Voisins, un cadeau d’exception. À l’origine, c’était une modeste construction surplombant de quelques mètres les eaux sages du lac, repérée par le prince qui avait découvert le lac en entretenant une relation passionnée avec la célèbre danseuse Maria Taglioni. Il décide donc en 1852 d’y faire construire à sa place la villa Grande, atypique et grandiose, par l’architecte Meduna. Pour cela, il dut libérer de grandes masses de rochers. Ces travaux, effectués à la mine, lui valurent le nom de « Turba scogli », « l’agitateur de pierres ».

Il n’a pas agité que les pierres, aussi les esprits par son impétueuse transformation. La villa a ensuite été habitée par plusieurs familles aristocratiques, puis rachetée dans les années 1920 par un industriel milanais du nom de Pozzi, qui imagina la villa supérieure accessible depuis la route à Blevio, nommée villa Carla Maria. On lui doit également l’incroyable ascenseur menant jusqu’à la villa Grande en contrebas (un Stigler Otis dont le permis de construire porte le numéro 1 de la région du lac de Côme), mais aussi le chalet la Darsena, comme la chapelle au-dessus de laquelle le terrain de tennis a été créé. Le complexe, très exigeant en entretien, a été abandonné pendant un temps avant d’être repris en 1980 par les architectes Titina Ammannati et Giampiero Vitelli. Enchantés par cet ensemble extraordinaire, ils entamèrent un premier travail de restauration en collaborant avec des centres d’études et d’expositions d’architecture et de design… avant de croiser le chemin de l’homme d’affaires français Pascal Cagni, dont le père est né de l’autre côté du lac à San Siro, Gallio.

Le temps des rénovations

Pascal a grandi dans un univers multiculturel, associant la rigueur et le sérieux de l’Alsace à la créativité de ses origines lombardes. Il choisit d’accompagner la révolution numérique en rejoignant notamment Compaq, Packard Bell avant d’être recruté par Steve Jobs à Apple. Il signe un retour aux sources en choisissant cette villa qui l’a conquis aux premiers regards. Il y consacre dix ans de travaux en y mettant toute sa passion. Tout a été pensé avec un soin attentif et précis pour sublimer l’existant et lui redonner vie. Respect de l’architecture originelle, mise en lumière des fresques et du mobilier antique, valorisation de l’ancienne église et de son tennis, de la serre devenue un luxuriant lieu de vie. Où que l’on pose l’œil, l’histoire se raconte et le patrimoine se révèle. C’est dans ce cadre sublimé que commence le rêve…

L’art et la façon de vivre la Villa Cagni Troubetzkoy

La villa est un lieu de vie et de villégiature empreinte de beauté et de sérénité. Elle bénéficie d’un coucher de soleil qui ne cesse de durer face au Monte Rosa trônant au loin. La lumière baigne les jardins, habille les intérieurs, révèle ou chamarre les détails et les aménagements… Chacune des fenêtres et des baies, chacun des balcons est un cadre qui permet d’en découvrir les infinies variations. Selon les saisons, elle est brumeuse et nostalgique le matin, zénithale et directe au mitan du jour, dorée et chaleureuse le soir. Elle peut être aussi sombre et théâtrale les jours d’orages qui, sur le lac de Côme à la verticalité foudroyante, retentissent comme nulle part ailleurs. Heureusement, la dolce vita y est possible quel que soit le temps ! Vivre un moment hors du temps dans le spa Athéna – du nom de la deuxième petite-fille Cagni –, dont la piscine intérieure reflète les eaux du lac… Méditer dans le jardin d’hiver décoré d’un somptueux trompe-l’œil floral. Vivre un moment suspendu sur un air de Litz dans le salon où trône un prestigieux piano Fazioli en macassar, objet de contraste entre les colonnes en marbre blanc, les murs sublimés par la velatura et le sol en seminato veneziano. Vivre dans la contemplation reposante du lac ; vivre des journées et des soirées uniques grâce à l’équipe dévouée de la villa qui vous préparera une visite exclusive de la Scala à Milan, du Yacht Club Riva de Matteri ou du musée de la soie Ratti… En un mot, vivre ! Ce bonheur que Pascal Cagni vit en famille peut aussi se partager. La propriété peut accueillir jusqu’à 24 personnes, dans les 12 chambres réparties dans la villa Grande, le Chalet, ainsi que l’Église et la Serre. Elle peut donc se louer, qui plus est avec les services d’un chef privé qui saura inventer des moments gourmands… Elle fera de vos célébrations, séminaires ou reportages photo et vidéo un événement sublime et mémorable. La villa Cagni Troubetzkoy, au final, c’est une belle histoire comme le rêve d’un homme. Une histoire à partager, à vivre, pour en écrire la suite. Demain, c’est vous qui rêvez, vous qui l’écrivez.

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