Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Devialet ou le Phantom de l’Opéra

devialet

Devialet ou le Phantom de l’Opéra

LE PHANTOM DE L’OPÉRA N’EST PAS UNE LÉGENDE MAIS UNE ÉDITION SPÉCIALE DE L’ENCEINTE PHANTOM DE DEVIALET, DORÉE À LA MAIN DANS LES ATELIERS GOHARD. UN PARTENARIAT QUI PREND LA FORME D’UNE ÉQUATION PARFAITE DANS LE MARKETING DE LUXE : SAVOIR-FAIRE, TECHNOLOGIE DE POINTE ET EXCELLENCE ARTISTIQUE

Une fois posée sur les bords de cette drôle d’enceinte en forme de coquillage, la feuille d’or ne peut plus être retirée. Nous sommes dans les ateliers Gohard, installés dans le XIe arrondissement de Paris, spécialistes de la dorure à la feuille depuis trois générations, reconnus pour leur savoir-faire dans les chantiers les plus prestigieux : de l’Élysée au château de Versailles, la statue de la Liberté (américaine ) en passant par l’Opéra de Paris. Entre les mains de Mathilde, qui manie avec une infinie précision les feuilles au précieux alliage d’or jaune 24 carats et de palladium, l’objet fait miroiter sur ses flancs des promesses d’excellence. Il s’agit de l’enceinte Devialet au design aussi sphérique que sa technologie est révolutionnaire, avec un son « d’amplification digitale sans distorsion » breveté par son fondateur Pierre-Emmanuel Calmel.

devialet

Depuis deux ans, l’atelier Gohard consacre l’un de ses espaces à la Phantom II 98 dB Opéra dans le cadre du partenariat entre Devialet et l’Opéra de Paris, car il s’occupe officiellement de ses dorures : « Le projet qui était au départ une édition limitée de prestige s’est transformé en série. Nous avons une vingtaine de doreurs dans notre entreprise qui tournent sur Devialet avec une production quotidienne d’une centaine de flasques dorées à la main. Nos pics de production correspondent au Nouvel An chinois et à Noël »,explique Sarah Pomel, la responsable des ateliers Gohard. Marché asiatique de luxe oblige avec 50 % de la série vendue en Asie.Co-brandés avec la double signature Devialet–Opéra natio-nal de Paris, les Phantom sont estampillées d’or pour mieux incarner l’association de la technologie et de l’excellence. « Ce n’était pas anodin comme choix de matériau car il ne devait pas troubler le rendu acoustique. Il y a eu beaucoup d’échanges sur ce point. Le partenariat avec l’Opéra de Paris repose sur une vision partagée de l’excellence et de l’enracinement dans le patrimoine musical et historique français », explique Na-thalie Chopra, directrice marketing et communication chez Devialet. Elle ajoute : « Pour cela, il a fallu convaincre l’Opéra de Paris de s’associer avec une marque d’enceinte, mais nous nous sommes retrouvés sur le combat commun qui consiste à amener un impact émotionnel et sensoriel dans la vie des gens. »Avec, à l’issue des discussions, l’accord pour un es-pace dédié sous les ors de l’Opéra Garnier, un des plus beaux écrins pour admirer, écouter, voire acheter la Gold Phantom Opéra de Paris. « Nous avons mis du temps à obtenir tous les permis mais les travaux du showroom ont été réalisés avec les Monuments de Paris, évidemment dans le respect absolu du bâtiment » souligne-t-elle.

Devialet

Un bijou de technologie

Dans ce partenariat qui court sur dix ans, outre la location par Devialet de l’espace de vente avec le reversement à l’Opéra national de Paris d’un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé sur place, de nouvelles idées fourmillent pour permettre à la vieille institution d’étendre son audience, tout en faisant confiance au son délivré par les enceintes Devialet. Ainsi les propriétaires de Phantom pourront écouter en direct les œuvres jouées dans l’Opéra Garnier avec des retransmissions Live on Phantom. « Je pense qu’Alexander Neff, le nouveau directeur, a vraiment envie, avec son talent et sa culture anglo-saxonne, de faire venir de nouveaux publics, de faire bouger un peu les choses et de changer la vision d’un opéra parfois un peu poussiéreux. »Pour l’Opéra de Paris, c’est le premier partenariat « tech », après quelques initiatives similaires lancées depuis deux ans avec le chausseur haut de gamme Merlet, le maître verrier Lalique, ou encore les éditions Nathan. Actuellement vendue à partir de 2590 euros l’unité, l’enceinte est reconnue par tous les professionnels du son comme un petit bijou de technologie qui associe la puissance du numérique à la fidélité de l’analogique. En septembre dernier, la start-up française, qui connait un vrai déploiement à l’international, a réalisé une nouvelle levée de fonds de 50 millions d’euros. « Je pense que Devialet a acquis en l’espace de quinze ans une vraie légitimité, avec une cible de consommateurs très éduqués et très pointus en Asie, notamment au Japon, à Taïwan, où il y a de très grands audiophiles  », conclut Nathalie Chopra. De quoi financer d’autres belles idées de partenariat.

<<< À lire également : « Kings Road », l’œil intime de Mona Kuhn sur l’architecture radical >>>

Vous aimerez sûrement :

Newsletter