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Philippe Shangti, une success-story en marche
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Philippe Shangti, une success-story en marche
À seulement 39 ans, l’artiste français Philippe Shangti aux talents multiples (photographie, sculpture, vidéo…) est devenu culte à une vitesse fulgurante. Vendu aux quatre coins du globe, il est cité en référence par de nombreux médias tels que BFM Business. Travaillant aux côtés de stars internationales comme David Guetta, Philippe Shangti impose son aura.

Où êtes-vous ?

Philippe Shangti : Je suis à Los Angeles où je viens de présenter mon premier Solo Show, une expérience immersive de vingt photographies, en collaboration avec la galerie Art Angels, le curateur d’art Kipton Cronkite, et l’hôtel Andaz. En septembre dernier, mes œuvres s’affichaient sur les écrans géants de Times Square à New York, et je lance une tournée d’expos dans le monde entier : Lausanne, Vienne, Miami (Art Basel), Ibiza, Tel Aviv… Mon équipe se compose aujourd’hui d’une quinzaine d’assistants dans différents domaines.

Quand est apparu le feu sacré ?

P.S. : Très tôt. Dès l’âge de 5 ans j’étais fasciné par cette boite magique qui saisissait les moments et les souvenirs en un flash. Adolescent, je shootais tout sur le vif : les paysages, les visages, l’architecture… Je me passionnais pour la mécanique, puis le numérique de l’appareil… qui me fascinent toujours !

Quel a été le déclic pour la vie d’artiste ?

P.S. : Tout s’est fait naturellement. Très jeune, j’ai rencontré un entrepreneur tropézien à Toulouse, ma ville d’origine, qui a décelé en moi un scénariste de concepts. Il m’a fait mettre en scène ses restaurants de Saint-Tropez durant quinze ans, où j’ai imaginé des lieux forts, devenus épicentres du who’s who du village : l’Opéra Saint-Tropez, le Quai Saint-Tropez… C’est dans cette atmosphère, où je fus témoin de scènes de décadences, de luxe indécent, et où les overdoses de drogues détruisaient tout, qu’est née ma vocation d’artiste.

Mes premières photos, exposées dans les restaurants que je décorais, exprimaient ma révolte : « No cocaïne here », ou « No prostitution here » étaient inscrits sur les corps de messagères féminines mises en beauté dans des couleurs éclatantes. Le succès a été immédiat ! J’ai ensuite dénoncé tous les fléaux de la société : pollution, chirurgie à outrance… Mes œuvres ont parcouru le monde. J’ai représenté la principauté d’Andorre à la Biennale de Venise en 2019, ai exposé au musée d’art contemporain Erarta de Saint-Pétersbourg en Russie, et au musée des Beaux-Arts de Carcassonne. Une exposition y est prévue en 2024, dont une œuvre de 9 mètres.

Quel est votre mode de création ?

P.S. : C’est à la fois une performance de l’instant et une longue préparation, comme pour réaliser un film, car je « story-board » chaque projet. Le jour du shooting, nous sommes une cinquantaine. Je place les modèles, dont je ferme les yeux, reflets de leurs âmes, qui peuvent altérer mon message artistique ou me déconcentrer. Le cliché ultime, œuvre finale, prendra vie en un millième de seconde. Il n’y aura aucune post-production. C’est un jet artistique.

Quelle est votre inspiration du moment ?

P.S. : Les sept péchés capitaux me passionnent. Je pense qu’il est inéluctable de vivre avec chacun d’entre eux, mais il faut un équilibre. Si l’avarice, l’orgueil ou la colère prend le pas sur une vie, il peut désaxer l’énergie vitale. Le secret est l’équilibre entre tous pour obtenir la plénitude.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre vie ?

P.S. : J’ai la chance de posséder une fertilité productive. J’ai besoin de m’isoler dans mon atelier, mais aussi d’être au cœur de la société pour générer ma force créatrice. Il y a quelques jours à Los Angeles, j’ai pu échanger avec des centaines de personnes et comprendre ce qu’ils attendaient de moi. Le cinéma me fait les yeux doux également. J’y viendrai, je fais confiance à mon instinct et à la vie.

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