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Café Royal, pour les grands de ce Londres

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Café Royal, pour les grands de ce Londres

DEPUIS DIX ANS, L’HÔTEL CAFÉ ROYAL COMPTE PARMI LES PALACES LES PLUS EN VUE DE LA CAPITALE ANGLAISE. POUR SON ÉLÉGANCE, SA DÉCONTRACTION ET SA CLIENTÈLE HUPPÉE QUI VIENT Y CHERCHER LUXE ET DISCRÉTION. EN VOICI L’HISTOIRE, LES GRANDES HEURES MAIS AUSSI LES PETITS SECRETS.

Difficile d’être mieux placé à Londres que l’hôtel Café Royal, situé sur Regent Street, tout près du très chic quartier Mayfair et du plus canaille Soho. Depuis la station Piccadilly Circus, à quelques pas de l’hôtel, on rejoint en quelques minutes Oxford Street pour un shopping échevelé, Buckingham Palace ou Westminster. Café Royal est à la fois central et, à sa manière, retiré, historique et moderne, luxueux et décontracté. Les chambres, confortables, n’arborent pas une décoration clinquante mais bénéficient toutes d’une literie d’exception et certaines de baignoires quasi futuristes.

Pour se réveiller par une mise en forme avant une jour- née de rendez-vous ou de balades, la salle de fitness est parfaitement équipée. Et pour se détendre en fin de journée, la piscine et le spa holistique vous attendent, paisibles et accueillants. Quant aux lieux de restauration, ils sont multiples. Pour le sacro-saint afternoon tea et ses douceurs so british, le restaurant Cake and Bubbles est idéal. Lors de ce rituel introduit en Angleterre en 1840 par la duchesse de Bedford, outre les délices sucrés, on peut aussi grignoter sur le pouce une salade césar déstructurée composée d’un cœur de sucrine agrémenté d’œufs mimosa, œufs de truite et blancs de poulet gril- lés, le tout lié par une sauce aux anchois crémeuse, ou d’autres trouvailles du chef.

À l’heure du dinner, on peut la jouer cool au Green bar où l’on sert de formidables lobster rolls, de succulents croques aux truffes ou encore de roboratifs blinis au saumon fumé que l’on accompagnera, pour se donner bonne conscience, de frites de courgettes aériennes. Ou, tout au contraire, aller chercher la solennité du restaurant gastronomique avec le chef Alex Dilling aux commandes qui, défiant son nom et ses origines, pro- pose une cuisine française réputée mondialement. Né aux États-Unis mais formé en Grande-Bretagne, ce surdoué qui a succédé à Hélène Darroze a obtenu deux étoiles au guide Michelin six mois après sa prise de fonc- tion ! Une fulgurance rare.

De Churchill à Bowie

Si le Café Royal fait partie du paysage quotidien des Londoniens qui arpentent les principales artères de la capitale anglaise, rares sont ceux qui en connaissent le passé prestigieux. Au début du XXe siècle, un Français poursuivi par le fisc fuit à Londres où il ouvre un café qui devient vite le « dernier salon où l’on cause ». On y croise des écrivains parmi lesquels Oscar Wilde venant y siroter son absinthe, des hommes politiques, Winston Churchill, des membres de la famille royale au premier rang desquels Lady Diana, et des artistes. Nul n’a oublié la fête organisée ici par David Bowie, pour « tuer » son personnage imaginaire Ziggy Stardust, en présence du leader des Stones, Mick Jagger…

Article complet à lire dans le n°6 d’OniriQ Magazine, écrit par Yves Derai

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