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Nouvelle Calédonie, plongée dans plus grand lagon du monde

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Nouvelle Calédonie, plongée dans plus grand lagon du monde

Des paysages exceptionnels, des randonnées hors du temps, des plages à l’infini, un lagon inimaginable : le bonheur à portée de main… Ou presque.

Même si la destination a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la première question qui se pose en évoquant ce lointain territoire français dans le Pacifique Sud reste : « Cela vaut-il 22 heures d’avion ? » Le voyage se scinde en deux au départ de Paris-CDG avec, d’abord, la liaison Paris-Singapour avec Singapore Airlines, compagnie de référence sur l’Asie-Pacifique, puis Aircalin, la compagnie internationale de la Nouvelle-Calédonie, pour rejoindre Nouméa. Si je les mets en avant, c’est pour souligner le service haut de gamme dispensé par les « Singapore Girls », les célèbres hôtesses de la compagnie la plus récompensée au monde. En classe Premium Economy, large fauteuil en cuir inclinable et possibilité de réserver son plat favori grâce à l’option « Book the cook ». En classe Affaires, fauteuil-lit et accès direct à l’allée pour chaque passager… et c’est nettement recommandé vu la longueur des deux vols : 11 heures chacun environ.

L’arrivée à Nouméa est un sacré contraste avec une France enfoncée dans l’hiver, car on débarque avec une température clémente – et il en est ainsi toute l’année – comprise entre 24 et 28 °C. La beauté du fameux lagon est une évidence dès que l’avion survole les îles Loyauté. Un constat immédiat  : la Nouvelle-Calédonie n’est pas une destination 5 étoiles mais une destination sous les étoiles. En clair, il y a peu d’hôtels de haut niveau, en dehors du Sheraton Deva et son golf tandis que l’InterContinental Lifou tarde à ouvrir et que le Méridien Nouméa commence à dater.

En revanche, une multitude de petites adresses se répartissent sur les différentes îles et le logis chez l’habitant, parfois spartiate, est un rituel très pratiqué. À propos de rituel, on ne manquera pas à cet égard de sacrifier à la cérémonie d’accueil locale justement appelée là-bas « la coutume », en offrant un petit cadeau, le mieux étant un petit objet de votre pays d’origine (une tour Eiffel marquée du sigle des JO ?) accompagné d’un laïus de remerciement.

On commencera par découvrir la Grande Terre, l’île principale dont Nouméa est la capitale animée, avec quatre régions distinctes et autant d’occasions de s’émerveiller, passant du Grand Sud à la province du Nord, de la côte est à celle de l’ouest en découvrant des lieux d’exception qui méritent très nettement un guide local pour en découvrir tous les aspects, souvent cachés. Le guide s’avère même très nécessaire dans un pays où les Kanaks vénèrent leurs terres ancestrales sur lesquelles il est important d’obtenir leur accord pour y pénétrer, à moins de préférer rester au soleil sur les longues plages quasiment désertes.

On pourra aussi faire un peu de tourisme «  intelligent  » en visitant le centre culturel Jean-Marie Tjibaou et son incroyable architecture qui défie le ciel, en admirant les expositions du moment ou encore en visitant l’ancien pénitencier de l’île Nou, le trop célèbre bagne dans lequel 21 000 prisonniers français de métropole furent déportés de 1864 à 1897. Répartis en trois catégories, les condamnés pouvaient espérer être libérés sans pour autant obtenir de retour en métropole et ils ont de ce fait formé la base de la population…

Article complet à lire dans le n°7 d’OniriQ Magazine

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