Depuis plus d’un siècle et demi, le monde de l’automobile et celui de l’horlogerie vibrent à l’unisson dans une quête de performance et de l’amour des beaux rouages. Peu étonnant au regard des liens étroits et des savoir-faire communs qui existent entre ces deux univers qui jouent la carte de la sportivité, du luxe et de la technologie. Ainsi, dès le XVIIIe siècle, Hermès produit des montres dites « de calèche » afin d’éviter des retards inopportuns aux gentilshommes, tandis que la famille Jaeger-LeCoultre réalise au début du XXIe siècle, les premiers compte-tours automobiles ornant les tableaux de bord des autos. Au fil des ans, l’avènement du marketing aidant, les partenariats fleurant bon l’essence et l’huile de moteur se sont succédé. Au gré de collaborations aussi lucratives qu’exclusives, elles déchaînent les passions des amoureux de haute horlogerie et de belles cylindrées grâce à des pièces qui s’imprègnent des codes profonds de la course ainsi que de ses valeurs.
Performance et partage de technologies
Experte des montres ultra-sportives, on ne présente plus Richard Mille, firme horlogère fondée en 2001 par l’homme du même nom (et prénom) et déjà très impliquée dans le sport automobile, notamment en Formule 1 ou en endurance avec le Richard Mille Racing Team, à travers notamment les 24 Heures du Mans ou Le Mans Classic. À l’occasion de cet événement, dont Richard Mille est partenaire depuis ses origines, la maison dévoile régulièrement des séries spéciales aux couleurs de l’épreuve, à l’instar cette année de la très exclusive (150 exemplaires) RM 72-01 Le Mans Classic qui célèbre par ailleurs les 100 ans du Mans. Surtout, l’horloger a récemment frappé fort en scellant un nouveau et inédit partenariat de cinq ans avec le constructeur Ferrari. Ensemble, ils ont dévoilé la RM UP-01 Ferrari, un ovni horloger devenu la montre la plus fine du monde (1,75 mm d’épaisseur, soit la taille d’un CD). Outre l’association entre deux protagonistes prestigieux du luxe, les partenariats entre horlogerie et automobile sont également l’occasion de partager des technologies. Ceci, avec une utilisation de plus en plus importante de matériaux issus de la compétition automobile que l’on retrouve dans la conception de boîtiers, de mouvements ou de bracelets de garde-temps. Il en résulte de véritables supercars horlogères qui dévorent l’asphalte à l’instar des créations en duo de Girard-Perregaux avec…
Article complet à lire dans le n°6 d’OniriQ Magazine, écrit par Arthur Frydman
