Louis Vuitton s’exile en Chine le temps d’un défilé… Pour la première fois depuis le début de sa carrière, Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections femme de Louis Vuitton, a dévoilé une collection à Shanghai, en Chine.  Alors qu’il soufflait ses bougies après 10 ans au sein de la maison il y a quelques semaines, le maître designer de chez Louis Vuitton a retracé les tendances qu’il a adaptées tout au long de son parcours.

Ce jeudi 18 avril, au sein du Long Museum West Bund de Shanghai, le créateur nous a épaté avec de nombreux échos à des éléments de vestiaires antérieurs, de la couleur à foison et des dizaines de silhouettes audacieuses. Retour sur le défilé Voyager pre-fall 2024 femme de Louis Vuitton.

Tendances phares par Nicolas Ghesquière

Depuis sa prise de poste, le 5 mars 2014 très exactement, Nicolas Ghesquière fait parler de lui à travers ses créations audacieuses et sa liberté absolue. En pensant à son travail, on se remémore directement ses récents maxi-jupons, son intention éternelle de brouiller les genres ou encore son ADN sportswear et chic.

Une nouvelle fois, le styliste français se joue des normes et repousse les limites de l’ordinaire. Si l’on devait donner quelques adjectifs à son dernier défilé, on vous dirait instantanément  : vif, impétueux et novateur. En rappel de ses 10 ans passés comme directeur artistique, et pour célébrer son renouvellement, il s’est amusé à réinterpréter les iconiques de la griffe.

Aux côtés des quelques silhouettes classiques, on a notamment relevé des imprimés floraux qui vont et viennent au gré des saisons. Plus d’une dizaine de looks colorés en hommage au règne végétal avec des déclinaisons de robes, chemisiers, vestes, pantalons et pantacourts.

Sur le catwalk, les indétrônables rayures sont également revenues en force. Ici, elles se déclinent sur des hauts façon marinière rouge et bleu, sur des gilets ainsi que sur des ceintures en tissu. Les lignes, fortement ancrées dans l’univers de la mode, s’étalent également en tartan sur des jupes et des robes plus épaisses.

L’empreinte chinoise pour l’automne

Qui dit défilé en Chine dit, évidemment, style chinois ! Pour les besoins de la collection, le directeur artistique a fait appel à l’artiste Sun Yitian. Cette dernière, basée à Beijing, est connue pour ses dessins et peintures bestiaires qui prennent la forme de bouées. En collaboration avec le malletier, elle a donc apposé des lapins, chiens et tigres sur des robes, jupes et manteaux.

Au total, ce sont 7 pièces de prêt-à-porter, sur l’ensemble de 57 looks, qui saluent la grande énergie stylistique de la jeunesse chinoise. Et en particulier de la jeune femme de 33 ans.

Nos trois silhouettes favorites

Comme à chaque défilé, les rédacteurs de mode repartent toujours avec des pièces dont ils sont absolument fans et dont ils rêveront les nuits suivantes. De notre côté, nous sommes tout simplement tombés à la renverse devant trois créations Louis Vuitton qui s’arracheront un peu plus tard dans l’année. Sans beaucoup d’étonnement, on vous propose des silhouettes plus classiques qui sauront se trouver une place dans votre dressing.

En haut de la liste, on mise sur le look n°50. Il suffit de le regarder pour l’aimer. Le top explore une forme originale en se cropant au-dessus du nombril, ses manches disparaissent, et ses épaules se gonflent pour donner une allure carrée. Le pantalon, de son côté, devient volant avec un tissu léger tantôt transparent tantôt opaque.

Juste ensuite arrive une robe avec une forme très particulière mais aussi très tendance : la robe ballon. À peine de retour dans les vestiaires, Nicolas Ghesquière se l’approprie en dressant la modèle Mona Tougaard d’un élégant modèle blanc.

Enfin, nos yeux ont été attirés par un bustier couvert de strass. Ce dernier, assemblé avec un pantalon drapé comme dans la collection, sera votre allié pour l’ensemble de vos soirées et mondanités. En bref, un top qui devrait plaire à toutes nos it-girls préférées.

Les accessoires Vuitton pour l’automne

Pour le pre-fall 2024, le designer n’a évidemment pas omis l’essence même de la marque qu’il représente. Comme à chacun de ses défilés, il nous ravit de nombreux accessoires, sacs et autres chaussures pour sublimer nos tenues. Comme une reprise des codes qu’il exploite depuis 10 ans, Ghesquière s’est tout naturellement penché sur les iconiques de la maison.

« La Petite Malle, Le Twist, le OnTheGo, le Diane, le Loop, la Side Trunk, l’Atlantis, le Noé, le Cannes, le Caméra Box… Le Capucines et le Dauphine, écrivent de nouveaux chapitres et reviennent dans des versions souples. Et la Slim Trunk entre dans la grande confrérie des sacs de la Maison. Ils sont les témoins vivaces d’une longue histoire qui continue », précise un communiqué. Sans oublier évidemment, les dizaines de nouvelles itérations de souliers dans des allures parfois rock, parfois pop et parfois même sportswear.