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Maison Rigiel : l’énigme révélée par les maîtres du temps

Maison Rigiel

Maison Rigiel : l’énigme révélée par les maîtres du temps

Dans une fusion entre passé et avenir, une nouvelle forme d'art émerge, mêlant les sensations tangibles du monde physique à l'immensité infinie du digital. Derrière cette révolution artistique se cachent des maîtres horlogers et joailliers apportant leur savoir-faire millénaire pour sculpter une expérience unique. Le phygital devient la nouvelle porte d’entrée ouverte vers des souvenirs précieux. Entrevue exclusive avec un pionnier discret de cette métamorphose artistique.

Le temps qui se figerait nous ouvrirait la porte de l’éternité ”, narrait Jean-Pierre Szymaniak. Un tic-tac qui résonne avec l’écho des souvenirs passés et des rêves à venir. Du palpable au virtuel, sans oublier le visuel, tout est orchestré par des artisans des temps modernes, dédiés à identifier les conventions d’un nouvel art. Dans cette rencontre avec le fondateur de la prestigieuse maison Rigiel, Bren Ya Ba nous divulgue les secrets et les dessous d’une expérience immersive portée par la passion et l’expertise des maîtres horlogers, et bien plus encore.

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Atelier de création pour  » Le Carnet  » par Maison Rigiel

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste exactement le concept du phygital et comment il se manifeste dans votre projet d’expérience immersive ?

Bren Ya Ba : Le phygital est la fusion des mondes physique et digital, en intégrant harmonieusement les technologies numériques à l’artisanat traditionnel de la joaillerie et de l’horlogerie, pour définir une nouvelle approche du luxe. Nous sommes des conteurs d’histoires joaillières, notre ambition est de réunir des talents d’exception pour créer des pièces uniques, inscrivant ainsi notre héritage artistique dans la lignée des marchands-merciers de l’époque. Nous créons grâce à cette œuvre un pont entre la mécanique d’art et les nouvelles technologies au travers d’expériences digitales immersives, deux mondes qui avaient tendance à s’opposer, mais à qui on redonne de la complémentarité grâce à une toute nouvelle expérience joaillière que nous retranscrivons à l’aide d’un trinôme : les mémoires, le carnet, et la note. Un lien inaltérable entre passé, présent et futur qui permettra à l’acquéreur de partager avec ses proches ce qu’il souhaite laisser de son passage. Créer son carnet est une démarche très personnelle mais aussi spirituelle, car c’est laisser un peu de soi aux autres dans un ultime témoignage.

Quel rôle jouent les maîtres horlogers dans cette expérience et comment leur expertise contribue-t-elle à enrichir l’expérience globale ?

Bren Ya Ba : Leur rôle donne vie à l’objet physique, ils animent des histoires joaillières où la pierre, mais aussi le mouvement horloger définissent les contours d’une poésie bien plus grande. C’est aussi une sublime collaboration entre artistes et artisans joaillier, leur expertise enrichit chaque pièce d’une dimension émotionnelle et narrative dans le réel. En intégrant leur savoir-faire dans chaque « carnet », cette constellation de talent permet à chaque œuvre de raconter le temps. Ceci peut sembler assez mystérieux avec du recul, mais je pense que cela s’inscrit dans un chemin partiellement dessiné il y a plus de 250 ans. En trouvant des résonances dans l’histoire des marchands-merciers, ce projet nous amène à une partie assez méconnue de l’histoire française.

Sans révéler de détails confidentiels, pourriez vous nous parler des défis que vous avez rencontrés en intégrant les aspects physiques et digitaux dans cette expérience immersive ?

Bren Ya Ba : La principale difficulté résidait dans le maintien de ce subtil équilibre entre l’excellence artisanale et les innovations technologiques. Nous écrivons les premières lignes d’un univers très peu connu voire inexploré. Je pense qu’au cours de ces six dernières années de développement, la chose la plus compliquée était de faire comprendre ce qu’étaient fondamentalement « le carnet » et son expérience. Le temps est certainement l’un des plus grands luxes que nous possédons. Il joue un rôle important dans nos vies et c’est ce que je souhaite retranscrire à travers cette expérience joaillière. L’horlogerie et les pierres précieuses sont les meilleurs éléments symboliques pour le refléter. Comme le disait Sénèque « … Le présent est court, l’avenir incertain, le passé seul est assuré » (La brièveté de la vie).

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 » Le carnet  » – Maison RIGIEL

Comment cette œuvre du 7ème art crée-t-elle une connexion entre les participants et les moments que vous cherchez à revivre ?

Bren Ya Ba : Le carnet permet de redéfinir l’expérience du sur-mesure et du lâcher prise en s’engageant dans une démarche à long terme. Imaginez-vous être le metteur en scène de votre propre récit, entouré par des experts vous aidant à réaliser votre vision. C’est l’opportunité de partager, ne serait-ce qu’un moment, votre jardin secret, les instants les plus marquants de votre existence. Nous sommes aux côtés de l’acquéreur, nous l’invitons à inscrire, tout au long de cette expérience immersive, ce qu’il désire léguer à ses proches et aux générations futures.

En quoi cette expérience se distingue-t-elle des autres formes d’immersion, que ce soit dans le domaine de l’art ou de la technologie ?

Bren Ya Ba : Ma passion pour le cinéma, l’animation japonaise, et les jeux vidéo, couplée à une profonde admiration pour les nouvelles technologies, a toujours été le moteur de ma créativité. Maison Rigiel se distingue par une fusion entre la gamification et une méthodologie de création cinématographique. En combinant le storytelling interactif, typique des jeux vidéo, avec la joaillerie et l’horlogerie, nous invitons nos consommateurs à devenir cocréateurs de leur propre histoire. Ce processus, similaire à la réalisation de films, permet à chaque acquéreur de tisser une trame narrative personnelle et émotionnellement chargée autour de leur carnet. L’idée était de concevoir une œuvre inspirée de la Pop Culture rappelant les aventures d’Indiana Jones ou de Lara Croft et d’intégrer cette vision à des créations d’objets d’art. On aime garder notre âme d’enfant..

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Aperçu de la cérémonie confidentielle pour créer  » Le Carnet  » – Maison RIGIEL

Quels sont les objectifs principaux que vous espérez accomplir avec cette expérience, tant sur le plan artistique que sur celui de l’engagement de l’acquéreur ?

Bren Ya Ba : Avec cette expérience, nous cherchons principalement à répondre à une interrogation profondément humaine : « Que vais-je laisser derrière moi ? ». Notre ambition est d’offrir des expériences inoubliables, en restant une maison discrète, connues seulement des initiés. Notre démarche artistique est exclusive, limitant l’accès à peu d’élus par le biais de trois cérémonies de création annuelles. Le carnet est une invitation directe vers la quête de sens, de beauté, tout en laissant une empreinte temporelle indélébile. Une fenêtre ouverte sur l’âme, éternellement accessible à ceux qui osent rêver.

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