Quels étaient les looks les plus marquants ? De quoi s’inspirent les créateurs pour leurs nouveaux accessoires ? Chez OniriQ, nous avons souligné un lot de moments iconiques qui nous ont fait réagir et ont aussi alerté les internautes sur les réseaux sociaux. De Dior à Louis Vuitton en passant par Courrèges et Ottolinger, voici ce qu’il fallait retenir de la Fashion Week Femme automne-hiver 2024/2025.  

Ce qu’il ne fallait pas manquer 

Dior : une déclaration d’amour à la force féminine

Chez Dior, la dernière collection automne-hiver 2024 célébrait l’époque de transition à la fin des années 60. Présenté le 27 février au sein du jardin des Tuileries, le défilé mettait en avant des silhouettes fluides, illustrant l’idée de libération du corps. Maria Grazia Chiuri rendait ainsi hommage à l’une des figures représentant la femme indépendante : Gabriella Crespi artiste, designer et muse de Marc Bohan. 

Lors de ce défilé, la scénographie a d’ailleurs attiré notre œil aiguisé. Pensées par l’artiste indienne Shakuntala Kulkarni, les œuvres d’art disposées au centre de la pièce questionnent le regard sur le corps féminin et sa relation aux différents espaces. Sur l’air de la chanson Je t’aime… Moi non plus interprétée par Jane Birkin et Serge Gainsbourg, les mannequins passent devant des armures faites à partir de cannes. Au cœur de ce décor puissant, renvoyant à cette notion de protection et d’enfermement, les coupes de vêtements courtes et le retour des logos créent le contraste, en mettant en valeur le corps sans le contraindre. 

Courrèges : à l’écoute de nos sensations

Inspirez… Expirez… Chez Courrèges, on met à l’honneur les sensations. Présenté le 28 février par Nicola Di Felice, l’espace vitré du Carreau du temple respire la sensibilité. Il faut dire que cette saison, le directeur artistique souhaitait nous faire frissonner avec ses looks tout comme sa scénographie qui a marqué les esprits. 

Sur fond sonore de respiration, les invités ont découvert un set qui gonfle et décroît au rythme de celle-ci. La dernière collection Femmes automne-hiver invite à se faire plaisir et se recentrer sur soi-même comme en témoignent les silhouettes avec une poche au niveau du pubis. Les femmes Courrèges “take it slow” comme le rappelle la bande son. On remarque que les vêtements se portent différemment avec des looks déstructurés, où les bras ne se glissent plus dans les manches. Pour nous coller la chair de poule, la transparence est également de mise et s’invite sous la forme de robes fourreau. 

Chloé : Nouvelle DA pour une Nouvelle vie

Si Dior a craqué pour l’esthétique des années 60, Chloé penche vers la décennie suivante pour l’automne-hiver 2024. Avec cette collection, la nouvelle directrice artistique, Chemena Kamali, rappelle l’âge d’or de la maison. Ce 29 février, 53 silhouettes ont défilé pour indiquer les prochaines tendances à adopter. 

La féminité est au centre des créations de la maison française et se traduit par des motifs et jeux de matières tout au long du show. On note les motifs floraux et les coupes aériennes qui habillent le corps et lui confèrent sensualité et puissance comme le déclare Chemena Kamali : “J’ai voulu revenir aux racines originelles de la maison et montrer une Chloé sensuelle qui rayonne de chaleur et de positivité”. La liberté des coupes et l’allure naturelle des modèles parlent d’elle-même au fil des créations. La femme Chloé est libre de porter des bermudas à franges, comme des ceintures imposantes et des robes transparentes. 

Coperni : un grand bol d’air frais

Le duo de créateurs français Arnaud Vaillant et Sébastien Meyer fait toujours dans l’innovation et cette collection n’y fait pas exception. C’est au Studio 217 que Coperni dévoile, le 4 mars, son défilé automne-hiver 2024/2025 inspiré par la science et les nouvelles technologies. Dans un hangar XXL, les silhouettes futuristes donnent le ton dans une atmosphère sombre. 

On découvre alors ce que deviennent les costumes, manteaux et robes de demain. Les looks oscillent entre transparence et opacité et on note la récurrence de l’aluminium sur une partie de la collection. La fourrure se glisse aussi en légère touche sur certaines tenues. Toutefois, l’accessoire qui a attiré tous les regards, n’est autre qu’un sac. Coperni dépasse encore les limites de la créativité en proposant un sac composé à 99% d’air. Preuve même que l’oxygène peut devenir un luxe dans les années à venir.