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Fashion Week Homme automne-hiver 2024/2025 : les défilés à ne surtout pas manquer

Défilés Fashion Week Homme

Fashion Week Homme automne-hiver 2024/2025 : les défilés à ne surtout pas manquer

La semaine de la mode est de retour à Paris ! De Louis Vuitton à Rick Owens en passant par Loewe, voici les défilés à voir absolument.

« Sur le trottoir les fashions » ! La Fashion Week Homme va à nouveau investir les rues de Paris du 16 au 21 janvier 2024 et nous mettre des étoiles dans les yeux. Entre charme, élégance et paillettes, les designers se sont donné rendez-vous pour présenter leur collection hivernale en ce début d’année 2024.

Louis Vuitton : 16 janvier à 20 h

La célèbre griffe française, au motif Monogram, a brillé tout au long de l’année 2023. Et cela en grande partie grâce à la nomination de Pharrell Williams à la tête des collections homme. Depuis la mort de son ami Virgil Abloh, c’est lui qui préserve l’héritage de la maison.

En juin dernier, alors qu’il présentait sa toute première collection, l’interprète du titre Happy est parvenu à convaincre les foules avec sa proposition de coupes ajustées aux imprimés camouflage. Une façon pour celui qu’on nomme « Skateboard P » de se fondre dans la masse ? Probablement… Voyons à présent la tendance qui inspirera Louis Vuitton pour son nouveau défilé de l’automne-hiver 2024/2025.

EGONLAB : 17 janvier à 13 h 

Le duo grunge composé de Florentin Glémarec et Kevin Nompeix part à nouveau à la conquête de son public lors de cette nouvelle Fashion Week parisienne. La jeune marque de mode impose sa vision punk, comme savait si bien le faire la papesse Vivienne Westwood.

Si vous hésitiez encore à mettre votre jupe au-dessus de votre pantalon, les designers tranchent et prennent le parti d’inclure ce combo controversé dans leur dernier défilé. D’ailleurs, que ce soit en optant pour le layering avec des looks tout droit sortis de Poudlard ou en faisant monter la température en proposant des pièces découpées, dévoilant épaules, torse ou encore nombril, le label français devrait encore nous épater cette saison.

Givenchy : 17 janvier à 14 h 30 

Chez Givenchy, le techwear a été mis à l’honneur l’an dernier. Les costumes amples et structurés revêtaient des vestes techniques pour une ambiance chic mais décontractée, comme sait si bien le faire la maison de haute couture. On se rappelle en particulier de la cravate noire, qui finit le look et apporte une touche un brin écolière. Comme toujours, l’héritage d’Hubert Taffin de Givenchy revisite les basiques du vestiaire masculin dans une vision sobre de la mode.

Wales Bonner : 17 janvier à 18 h 30 

S’il existe une créatrice qui sait manier le vestiaire homme comme personne, il s’agit bien évidemment de Grace Wales Bonner. La Britannique est l’une des principales figures montantes de la mode en ce moment. L’année 2023 aura été mouvementée pour la diplômée de Central Saint Martins, que l’on pressentait pour la place de directrice artistique chez Vuitton. C’est finalement Pharrell Williams qui aura décroché la place. Qu’importe, rien ne peut stopper la créatrice.

Récemment, son travail a été mis en lumière via une collaboration avec Adidas ou encore lors de son défilé collaboratif avec Gucci en mars 2022. Entre couleurs et imprimés, Wales Bonner confère une esthétique 70’s aux collections homme que l’on a hâte de redécouvrir cette saison.

Rick Owens : 18 janvier à 10 h

De l’autre côté de l’Atlantique, ce ne sont pas les couleurs chaudes qui nous réchauffent. Ancien outsider de la mode, Rick Owens use et abuse du noir pour couvrir ses créations. Le californien est devenu une véritable figure de proue de l’anti-fashion et ne fait jamais dans la demi-mesure !

Outre le côté « dark » utilisé pour ses designs, les volumes et formes excessives sont les codes récurrents qu’empreinte la marque de luxe. Il n’y a qu’à se référer à son dernier défilé pour l’hiver 2023, où il propose des vestes à épaulettes, des maxi capuches style sac de couchage ou de longs manteaux avec capes. Le « Lord of Darkness » ne cesse de nous étonner en créant des pièces tout droit sorties d’un autre monde.

Issey Miyake : 18 janvier à 12 h 30

Issey Miyake nous transporte lui aussi dans une envolée lyrique. Le styliste japonais, qui nous a quitté en août 2022, a profondément marqué le paysage de la mode sans faire un pli. C’est le cas de le dire !

Dans les plissés, la maison sait y faire et s’est imposée dans la « fashion sphere » comme leader grâce à ses vêtements légers et infroissables. Une vision couplée à un savoir-faire qui rend si spéciales les œuvres d’art de son auteur. Reste à savoir de quelle innovation s’emparera cette fois la maison de couture pour sa collection d’hiver.

Yohji Yamamoto : 18 janvier à 17 h 30

Avec Yohji Yamamoto, la mode a des goûts avant-gardistes ! Le couturier nippon aime être à contre-courant et fait des coloris sombres ses plus grands alliés. Exit les coupes près du corps, la plupart des tenues proposées par Yamamoto jouent avec l’amplitude pour vêtir les mannequins. Bien qu’il ait lancé sa marque de sportswear Y-3 avec Adidas en 2003, le créateur opte plutôt pour des tenues de ville lorsqu’il s’agit des pièces de son dressing homme.

AMI : 18 janvier à 20 h 30

Identifiable par son large « A » surplombé d’un cœur, AMI Paris fait partie de ses maisons de mode qui inspirent toutes les générations. Son créateur, Alexandre Mattiussi, décline les essentiels du vestiaire homme en y insufflant une vague de légèreté et de douceur. L’homme AMI se caractérise par des vêtements épurés, à l’image de leur dernière collection homme où les tons neutres comme le gris, le beige, le noir ou encore les tons pastels comme le lilas ou le baby blue teintaient légèrement le catwalk.

Officine Générale : 19 janvier à 18 h 30

Loin des codes japonais, Officine Générale s’attache plutôt à l’esthétique française et retravaille les essentiels de votre garde-robe. Depuis la création de la griffe parisienne en 2012, Pierre Mahéo applique le même mode opératoire : « perfectionner plutôt que changer ». À l’heure où le renouvellement des collections obsède la mode, ce grand sentimental reste attaché à des pièces phares comme le caban, le trench ou la marinière qu’il tente sans cesse de réinventer.

Kenzo : 19 janvier à 20 h 30 

Chez Kenzo, on opte pour une touche vibrante et colorée. Depuis plus de 50 ans, la maison fondée par Kenzo Takada ne cesse de mixer les imprimés. Leur dernière collection homme automne-hiver 2023 en est la preuve. Des carreaux, des rayures, des pois, du tartan, la maison propose une déclinaison de tous les motifs possibles, sous un large éventail de couleurs, pour plaire à tout le monde. Depuis le décès du créateur japonais Takada, c’est Nigo qui a pris les rênes de la direction artistique. L’icône de mode japonaise promet encore de nous faire voyager avec ses pièces aux influences seventies.

Loewe : 20 janvier à 12 h

Avec le designer Jonathan William Anderson à la direction artistique de Loewe, on peut s’attendre à tout. La maison espagnole adopte très souvent une vision artistique surprenante. La saison dernière, les mannequins défilaient dans un top semblable à un papier cadeau, des grenouillères en cuir rouge, noir ou rose poudré. L’accent est également mis sur les accessoires comme les sacs seaux en cuir.

Hermès : 20 janvier à 15 h

La maison française fait, comme toujours, dans le minimalisme en proposant des vêtements simples et épurées. Des coupes aérées et amples, des coloris neutres et lisses qui reflètent la sobriété et la tendance du Quiet Luxury. La recette est maîtrisée par Véronique Nichanian à la direction artistique des collections masculines chez Hermès, depuis trente-cinq ans. Justesse et simplicité sont les maîtres mots de ses collections.

 

Valentino : 20 janvier à 18 h

Acteur majeur de la mode, Valentino s’est fait une place en misant sur trois grand piliers : l’élégance, la délicatesse et la fluidité. Une marque de fabrique qui a permis à la griffe italienne de se faire reconnaître. Pour la présentation de sa dernière collection printemps-été 2024, la maison opte pour des looks monochromes mettant à l’honneur le bleu électrique, le rouge et cède aussi à la vague Barbiecore avec du rose fuchsia.

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