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Le Pourtalès, hôtel confidentiel

hôtel de pourtalès

Le Pourtalès, hôtel confidentiel

Rares sont les hôtels connus mondialement à cause d’un fait divers. C’est pourtant le cas de l’hôtel de Pourtalès (Paris 8e) où la star Kim Kardashian a été agressée et détroussée en 2016. Un événement qui a initié la métamorphose de l’établissement.

Ce 2 octobre 2016 fut, pour l’élégant hôtel de Pourtalès, un début, une fin et une renaissance. Cette date marque, en effet, le braquage qui a eu lieu dans l’appartement loué dans l’hôtel par Kim Kardashian, événement médiatisé dans le monde entier. Cet hôtel d’un genre un peu particulier, qu’on disait alors secret, s’est vu tout à coup projeté au devant d’une actualité pas prévue à son programme, celle des faits divers. Retour en arrière. En 2009, l’homme d’affaires Alexandre Allard rachète un ensemble de bâtisses situé rue Tronchet, dans une cour à l’abri des regards, et les réunit pour en faire un hôtel très particulier…

Une maison luxueuse comme un 5-étoiles, mais dont on se transmettrait le nom presque sous le manteau, comme un bon plan qui ne serait accessible qu’aux célébrités et personnalités fortunées. Pas de pub dans les magazines, pas de commercialisation via les plateformes internet et, d’une manière générale, une présence fantomatique sur la toile. Alexandre Allard, qui possède alors le Royal Légende d’hôtel Texte : Yves Derai Photo : Stephan Julliard Monceau, compte sur une rénovation réussie et son épais carnet d’adresses pour remplir convenablement son établissement. Tout va changer avec le cambriolage de l’hyper star de téléréalité. La presse raconte l’agression par le menu et dévoile les petits et grands secrets de l’hôtel de Pourtalès. Son histoire fascine.

Hôtel de Pourtalès : un objet d’art

En 1836, le comte James-Alexandre de Pourtalès (1776-1855), amoureux d’art et de la Renaissance italienne, veut construire un lieu au cœur de Paris dédié à sa passion. Il recrute Félix Duban qui se lance dans cet édifiant projet dans les années 1838-1839. L’architecte conçoit cet hôtel, vu de l’extérieur, comme un immeuble du XVIIe siècle, et vu de l’intérieur, comme un grand appartement avec des pièces étonnamment petites. Comme dans nombre de palais toscans, un escalier monumental conduit à l’étage où se trouvent les appartements privés du comte ainsi que…

Article complet à lire dans le n°7 d’OniriQ Magazine, écrit par Yves Derai

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