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Porsche 911, une saga exemplaire

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Porsche 911, une saga exemplaire

DANS L’UNIVERS PORSCHE, MÊME SI L’ÉLECTRICITÉ MONTRE SA « BOBINE », MÊME SI D’AUTRES MODÈLES REVENDIQUENT LEURS ATOUTS, ET LEUR SUCCÈS, LA LÉGENDAIRE 911 ET SON INCOMPARABLE MOTEUR 6 CYLINDRES À PLAT, LE « FLAT 6 », S’INSCRIT À JAMAIS DANS UNE ÉPOPÉE LÉGENDAIRE QUI FÊTE SES 60 ANS CETTE ANNÉE.

Si 1963 reste la date de référence, celle de la première présentation officielle au salon de Francfort de la Porsche 911 qui se nommait 901 à l’époque – une appellation changée à la demande de Peugeot qui avait déposé les désignations de modèle à trois chiffres avec un 0 au milieu –, tout le monde reconnaît, à commencer par les collectionneurs, que la fameuse « 356 », produite à partir de 1948 sous l’influence de Ferry Porsche, en est l’ancêtre historique. D’ailleurs, si on désigne chaque Porsche produite depuis soixante ans par ce célébrissime 911, chacune des générations qui se sont succédé adoptait un numéro lié à son type, sans que les profanes n’aient jamais su faire la différence. C’est ainsi qu’après la 901 devenue 911, on trouva la Type G (2e génération) puis les Type 964, 993, 996, 997, 991 pour finir par la huitième du nom baptisée 992 en 2019. Quoi qu’il en soit, c’étaient et ce sont toujours des 911.

Il est clair que soixante ans après le premier modèle et huit générations plus tard, la dernière version est le condensé du meilleur de chacun, selon la devise des dirigeants de Porsche : « La nouvelle doit être meilleure que la précédente. » Amusant et étonnant de constater, au fil des générations nouvelles, les évolutions, à commencer par la puissance. Elle n’était « que » de 130 chevaux en 1963, avec une vitesse maximum de 210 km/h, performance exceptionnelle à l’époque. L’année suivante, un petit S vient s’accoler au 911 et la voiture gagne 30 ch en arborant pour la première fois des jantes forgées (Fuchs) en alliage léger. La légendaire Targa vient compléter la gamme fin 1966 et devient la première avec un arceau de sécurité en acier inoxydable reconnaissable entre tous. Dans le même temps, et malgré les normes imposées par les États-Unis, la voiture y connaît un véritable succès. Outre ses performances, sa dénomination 911, numéro d’urgence aux USA, était comme une provocation. La firme allemande s’adapta vite pour répondre à cette « urgence ».

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L’augmentation de la cylindrée à 2,2 litres (1969), puis 2,4 litres (1971) permet à la 911 de gagner toujours plus en puissance. La voiture de rêve par excellence reste aujourd’hui encore la 911 Carrera RS 2,7 de 1972, qui affiche 210 ch au compteur et 1 000 kg sur la balance. Sa « queue de canard » caractéristique est le tout premier aileron arrière à équiper un modèle de série. La 911 rencontre un tel succès que l’année 1973, avec près de 44 000 voitures produites, sera l’une des plus brillantes de son histoire. Une version cabriolet se montre au soleil pour la première fois avec le Coupé et la Targa. En 1989 : naissance de la 911 Carrera Speedster. Et nous n’en sommes qu’à la deuxième génération.

Troisième génération : la 911 de transition

La troisième est la Porsche de transition. Fruit de quinze ans de développement, elle est composée à 85 % de nouvelles pièces et représente la combinaison parfaite entre la silhouette traditionnelle de la 911 et de nouvelles technologies, notamment avec l’arrivée de l’ABS et les quatre roues motrices…

Article complet à retrouver dans le n°5 d’OniriQ

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