Après le café de Flore, Castel, autre institution germanopratine, a accueilli sa deuxième édition du Prix Castel mercredi dernier, consacrant l’écrivain-scénariste-journaliste Arthur Dreyfus pour son roman « La Troisième Main ». Déjà récompensé du prix Transfuge, ce roman nous livre le récit d’un jeune soldat français blessé et opéré lors de la Première Guerre Mondiale, qui va se réveiller avec une troisième main. Il va donc devoir apprendre à composer avec, pour le meilleur comme pour le pire… Arthur Dreyfus succède ainsi à Catherine Millet, lauréate du premier Prix Castel en 2022 avec « Commencements » publié chez Flammarion.
À l’instar du Prix de Flore, le Prix Castel possède aussi son petit plus : le lauréat remporte un chèque de 5 000€, mais surtout une carte de membre Castel libre d’entrée pendant un an avec la personne de son choix, et une plaque apposée dans la bibliothèque gravée à son nom ! Une belle année de fêtes chez Castel en perspective…
L’intelligentsia de la rive gauche a répondu présente encore à l’occasion de cette soirée mémorable au cours de laquelle on a pu croiser une foule de personnalités, comédiens, écrivains, éditeurs et journalistes tels que Bernard-Henri Lévy, Arielle Dombasle, Louis-Do de Lencquesaing, Anne Berest, Grégoire Chertok, Valérie Trierweiler…
Ambiance jazzy au restaurant avec le pianiste Florent Garcimore, fiévreuse sur le dancefloor face au live de Royal Chagrin puis au DJ set de Gianni Vincenzo, et karaoké au fumoir. Open bar de champagne Piper Heidsick à tous les étages. Le club était bondé encore à 2h lorsqu’il a fallu fermer et raccompagner rue Princesse la foule déchainée…
Co-fondé il y a 1 an par Castel (Mélinda Hélie) et Carole Chrétiennot, le Prix Castel récompense un auteur dont le jury estime qu’il aurait eu toute sa place à la table de Jean Castel. Le jury est composé de personnalités du monde essentiellement littéraire telles que Emma Becker, Justine Levy, Vincent Darré, Claire Berest, Eva Ionesco …
Un nouveau prix littéraire non conventionnel pour une institution germanopratine, qui contribue à faire perdurer et rayonner l’esprit chic intello-festif, emblématique du quartier de Saint-Germain des Prés !
Article rédigé par Chloé Clor
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