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L’art en questions avec Karim Leklou

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L’art en questions avec Karim Leklou

La chance lui sourit quand il est repéré lors du casting d’Un prophète (2009) de Jacques Audiard. Depuis, l’acteur aussi discret que fascinant a crevé l’écran avec Coup de chaud (2015), de Raphaël Jacoulot, Réparer les vivants, de Katell Quillévéré ou encore Bac Nord de Cédric Jimenez. Une filmographie portée par un jeu d’une grande densité physique. À l’affiche de Vincent doit mourir de Stephan Castang, il a bien voulu répondre à notre questionnaire.

Une galerie à laquelle vous aimeriez «  emprunter  » régulièrement les œuvres…

Karim Leklou : J’aimerais passer plus de temps au musée d’Histoire naturelle. J’adore l’idée de remonter dans le temps dans ce genre d’endroit, où je compte bien emmener mon enfant dès qu’il aura l’âge.

L’artiste que vous suivez sur les réseaux sociaux.

K.L. : J’aime le compte de Louise Bourgoin avec ses dessins oniriques. Elle a fait les Beaux-Arts et a beaucoup de talent.

Une œuvre que vous ne comprenez toujours pas… Ou que vous n’aimez pas du tout.

K.L. : J’ai découvert, en tournant là-bas, les grandes tours de béton de la station balnéaire Benidorm sur la Costa Blanca (Espagne) qui datent des années 50. Ces bâtiments, imaginés par un maire un peu diabolique, incarnent l’horreur du tourisme de masse. Je ne comprends pas comment on peut faire ça.

Si vous étiez un tableau…

K.L.  : Cela peut paraître bizarre, mais je crois que je serais un tableau dans lequel je mettrais un objet : par exemple un ballon de foot. D’ailleurs, c’est un des rares objets dans lesquels on tape avec joie.

Quel(le) artiste aimeriez-vous inviter à dîner chez vous ?

K.L.  : Jimi Hendrix. Mon père était fan de lui et je ne comprenais pas pourquoi jusqu’à ce que je tombe sur un documentaire où il raconte le son comme une expérience. J’aurais bien voulu avoir une discussion avec lui sur le principe de l’expérimentation dans l’art, qui me guide dans mon métier d’acteur.

La dernière fois que vous avez été interpellé par une œuvre.

K.L. : Un film des années 80 que je ne connaissais pas, La Porte du Paradis, de Michael Cimino. C’est un spectacle qui marie le grandiose et l’intime et qui pose aussi des questions sociales.

Si vous deviez poser nu ?

K.L. : Je ne trouverais pas forcément artistique de montrer mon corps. (Rires)

Quel objet/œuvre/tableau vous plonge dans votre enfance ?

K.L.  : Un magnétoscope  : cet objet qui n’existe quasiment plus a marqué mon enfance parce que c’est grâce à lui que je fais ce métier. En plus d’avoir été un vecteur d’enrichissement essentiel, il me rappelle mon enfance quand je regardais des films avec mon père. 

Crédit photo de Une : ©2022-Gophoto-MizarFilms

 

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