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Rencontre : Victoria Dauberville fait danser les réseaux sociaux

Rencontre : Victoria Dauberville fait danser les réseaux sociaux

PASSÉE PAR LES COMPAGNIES DE DANSE LES PLUS PRESTIGIEUSES TELLES QUE L’OPÉRA DE PARIS, DE BORDEAUX, DE MADRID, DE FLANDRE OU ENCORE DE KIEV, VICTORIA DAUBERVILLE ENFLAMME LES RÉSEAUX SOCIAUX OÙ DES CENTAINES DE MILLIERS DE PERSONNES SUIVENT, AVEC ENTHOUSIASME, SES CRÉATIONS INSOLITES ET POÉTIQUES.

Dans le métro à New York, sur un quad dans le désert, à la terrasse d’un café parisien ou sous un parasol, sur un ring de boxe ou un court de tennis, avec son chien Damsey… Du haut de ses 27 ans, vêtue de son tutu et coiffée d’un chignon impeccable, Victoria Dauberville ravit les spectateurs sur les réseaux sociaux avec des vidéos qui mêlent audace et élégance et émerveillent autant qu’elles surprennent. Légèrement sarcastique mais toujours rayonnante de grâce, la jeune femme cumule des millions de vues sur TikTok, Facebook et Instagram. Captivante, solaire et dynamique, elle maîtrise l’art des réseaux à la perfection et a réussi à embarquer les plus grandes maisons dans son aventure, de la joaillerie (Cartier, Chaumet…) à la mode (Gucci…) en passant par la parfumerie (Guerlain, Dior…). Un pari risqué mais relevé haut la main pour celle qui a choisi, après avoir travaillé pour une dizaine d’opéras au sein de compagnies renommées, de se lancer en freelance.

01 1459 Rencontre : Victoria Dauberville fait danser les réseaux sociaux
Crédit : Arno Lam

Victoria Dauberville, une ballerine qui casse les codes

Son objectif à travers ses vidéos ? « Casser les codes du milieu de la danse et le rendre plus accessible aux autres. » Sa devise ? Ne pas se reposer sur son talent. Loin d’être le fruit du hasard, son succès témoigne d’une nouvelle génération d’artistes qui repoussent les frontières et redéfinissent les normes. Perfectionniste et débordante d’idées, la ballerine a su conserver la même discipline et les valeurs inculquées pendant ses années à l’Opéra de Paris et au Conservatoire national. Elle ne se destinait pourtant pas tout de suite à la danse classique. C’est après une première expérience non concluante en tennis à l’âge de 5 ans que ses parents décident de l’inscrire au ballet. Le coup de foudre pour la discipline viendra quelques années plus tard lors d’un stage à l’Opéra de Paris où elle découvrira sa première scène, des étoiles dans les yeux.

Un spectacle en 2025

Quand elle n’est pas sollicitée par une marque ou un hôtel de luxe, la danseuse enchaîne les collaborations avec des sportifs de haut niveau en vue des Jeux olympiques 2024 pour mettre en lumière les similitudes entre des disciplines « qui ont pourtant l’air de ne rien avoir en commun comme l’escrime ou le judo ». Si elle se consacre pour l’instant à sa carrière d’artiste freelance, Victoria n’en a pas pour autant fini avec l’Opéra. Portée par un besoin viscéral de raconter des histoires, elle se projette déjà de l’autre côté de la scène, en tant que chorégraphe, à commencer par son propre spectacle prévu pour 2025.

victoria dauberville
Crédit : Arno Lam

Article paru dans le n°4 d’OniriQ

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