La nouvelle collection de Victor Weinsanto nous a une fois de plus plongés dans un voyage à travers une multitude d’influences, de ses origines alsaciennes à l’attrait fantasmé du XIXe siècle en passant par les mondes fascinants du cabaret et du drag. Les inspirations du créateur, ayant précédemment travaillé aux côtés de Jean-Paul Gaultier, étaient clairement perceptibles dans cette collection audacieuse qui repoussait les frontières de la mode.
Ce qui a réellement brillé dans cette collection, c’est la fusion habile entre des tenues extravagantes et des créations d’une simplicité étonnante. Weinsanto a démontré son savoir-faire en juxtaposant des pièces excentriques à la traditionnelle chemise blanche avec une aisance déconcertante.
Les pièces les plus extravagantes du défilé ont volé la vedette en défiant les conventions. On a vu des corsets rappelant des parapluies, des traînes en forme de jupons à cerceaux apparents, et des jupons inversés se transformant en coiffes insolites, parfois même dissimulant le visage. La corseterie a été réinventée, et des matériaux classiques tels que le satin, la dentelle et la broderie ont été déconstruits pour créer des pièces uniques. Les robes scintillantes de strass ont remplacé les tissus, tandis que les voiles se sont associés à des pantalons amples, et les fleurs ont été cousues directement sur les robes.
Au milieu de cette exubérance, le créateur a choisi de jouer avec une palette de couleurs plus classique, oscillant entre le noir profond, le blanc immaculé réinventés pour incarner une sophistication contemporaine, avec une attention minutieuse aux détails. Pour cette édition de la Paris Fashion Week, . Ces teintes contrastantes ont créé un dialogue visuel puissant, renforçant l’impact de chaque création. les total looks jaunes moutarde ont apporté une touche audacieuse et vibrante à la collection. Des nuance subtiles de beige et roses pales ont apporté une élégance discrète à cette fusion créative.
La mariée, bien qu’en blanc, a abandonné toute tradition pour embrasser l’audace. Le travail de corseterie est devenu la pièce maîtresse, révélant une lingerie transparente qui sert de robe dès le premier look porté par la créatrice Lady Miss Boo, couturière habituelle des drag queens. Nicky Doll a suivi avec une crinoline audacieusement exposée hors de sa robe.
Le casting de mannequins a quant a lui, célébrer la diversité sous toutes ses formes. Des mannequins de différentes couleurs et morphologies ont défilé, reflétant l’inclusivité au cœur de la présentation.