1873 ! Sur les hauteurs de Taormina, à une heure de Catane et de son aéroport international, naît le premier hôtel de la cité et une référence grandiose pour la Sicile encore peu connue des voyageurs du monde entier. Depuis ses terrasses, on domine la baie de Naxos comme on peut admirer avec un certain respect, pour ne pas dire une certaine crainte, l’Etna sur la montagne voisine. Une vue saisissante quand le sommet enneigé – il culmine à 3 357 mètres ! – laisse échapper les volutes prouvant l’activité continue du volcan capricieux qui attire toujours autant de monde.
En plein cœur de la ville, et à seulement quelques dizaines de mètres du magnifique théâtre antique grec qui se prête à de beaux spectacles, les hautes grilles de l’hôtel tranchent avec les nombreuses boutiques de souvenirs qui envahissent les rues semi-piétonnes. On en prend toute la mesure quand la limousine qui est venue vous chercher à l’aéroport arrive enfin sur les lieux, qui se répartissent de part et d’autre de la rue principale entre l’hôtel proprement dit et la villa Flora, à seulement 50 mètres à pied, pour d’autres chambres et suites : il y a au total 46 chambres et 24 suites luxueuses. L’hôtel est tellement connu et son accès entre les colonnes et les jardins fleuris tellement beau que les touristes se bousculent gentiment pour se faire photographier dans l’entrée.
Pénétrer dans cet établissement, c’est faire un saut dans l’histoire. La modernité est bien là, prête à rendre tous les services que l’on attend d’elle, mais l’épopée glorieuse qui a donné naissance à la légende est toujours d’actualité. Marbre poli par le temps, boiseries séculaires, dans le bar notamment, tapisseries soyeuses, rideaux épais, tableaux en nombres, objets de décoration d’une autre époque… c’est un merveilleux voyage à travers plus de 150 ans de raffinement sur les traces des nombreuses personnalités qui ont séjourné ici, souvent pour une étape incontournable du Grand Tour d’Italie: un rite de passage pour celles et ceux cherchant l’enrichissement culturel. À peine le lobby franchi, avec un personnel attentif qui manie aussi bien la langue de Dante que celle de…
Article complet à retrouver dans le n°5 d’OniriQ
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