Personnalité aussi attachante que contrastée, Olga Jegunova, pianiste renommée, dévoile dans son nouvel album « Slow » une touchante vulnérabilité, inspirant les auditeurs à la lenteur et l’introspection. Cette démarche intime lui permet de gravir les tumultes du monde contemporain, avec une mélodie méditative. À travers l’introspection, elle forge une connexion authentique avec un public réceptif, partageant ses tourments et ses joies.
Olga Jegunova se présente comme une artiste à l’identité complexe, en quête constante. Née en Lettonie à l’époque de l’Union soviétique, élevée entre deux cultures et deux langues au sein d’une famille russophone, elle a parcouru un chemin musical riche. Ses études à Riga, les master classes à Moscou, et ses perfectionnements à Hambourg puis à Londres démontrent ainsi son engagement pour une diversité culturelle. Dans son nouvel album, elle mélange des compositeurs de différentes nationalités, représentant chacun une part de son histoire personnelle.
Forte d’une lignée de musiciens du côté maternel et de mathématiciens du côté paternel, Olga Jegunova possède un tempérament aussi varié que ses origines. Issu de la rigueur de l’école de piano russe, son apprentissage lui permet d’intégrer une discipline stricte. Aujourd’hui, elle est une artiste soucieuse d’exprimer son individualité tout en restant humble devant la musique, consciente de son rôle en tant qu’interprète. La jeune pianiste considère la musique comme ayant plusieurs fonctions, pouvant à la fois divertir et apaiser les cœurs, ainsi qu’aider à surmonter les épreuves.
Son album “Slow” est composé de douze morceaux introvertis et parfois hypnotiques. Loin de se limiter à la musique classique, Olga Jegunova explore d’autres formes artistiques, collaborant avec des créateurs de la littérature, du théâtre, de la danse, voire du numérique. Son festival propose des spectacles pluridisciplinaires, visant à ouvrir des portes vers la musique classique pour un public plus large. La sortie de l’album « Slow » le 16 janvier 2024 sera couplé d’un concert en live, salle Cortot, dans le 17ème arrondissement de Paris. Un retour vers l’optimisme est annoncé, avec des notes de Gershwin promettant un récital entre profondeur émotionnelle et élévation.
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